🔊 “Revoir Cimabue” Aux origines de la peinture italienne au Louvre, Paris du 26 janvier au 12 mai 2025

🔊 “Revoir Cimabue” Aux origines de la peinture italienne au Louvre, Paris du 26 janvier au 12 mai 2025

FranceFineArt · 2025-01-25
13:45
“Revoir Cimabue” Aux origines de la peinture italienneau Louvre, Paris

du 26 janvier au 12 mai 2025

Entretien avec Thomas Bohl, conservateur au département des Peintures – musée du Louvre, et commissaire de l’exposition,

par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 21 janvier 2025, durée 13’45,

© FranceFineArt.


https://francefineart.com/2025/01/25/3587_revoir-cimabue_louvre/


Communiqué de presse


Commissariat :

Thomas Bohl, conservateur au département des Peintures, musée du Louvre



Les années 1280-1290 furent le témoin d’un moment fondamental, révolutionnaire même, dans l’histoire de la peinture occidentale : pour la première fois, un peintre cherche à représenter dans ses oeuvres le monde, les objets et les corps qui l’entourent tels qu’ils existent. Cet artiste visionnaire, dont nous ne savons presque rien et dont seule une quinzaine d’oeuvres nous sont parvenues, c’est Cimabue (Florence, vers 1240 – Pise ?, 1301/ 1302).


La première exposition à lui être consacrée est le fruit de deux actualités de grande importance pour le musée du Louvre : la restauration de la Maestà, souvent qualifiée « d’acte de naissance de la peinture occidentale » et l’acquisition en 2023 de La Dérision du Christ, un panneau inédit de Cimabue redécouvert en France chez des particuliers en 2019 et classé Trésor National.


Ces deux tableaux, dont la restauration s’est achevée fin 2024, constituent le point de départ de cette exposition, qui, en réunissant une quarantaine d’oeuvres, ambitionne de mettre en lumière l’extraordinaire nouveauté de sa manière et l’incroyable invention par laquelle il renouvela la peinture. Elle écrit ainsi le récit passionnant d’un commencement.


Cimabue a ouvert la voie du naturalisme dans la peinture occidentale. Avec lui, les conventions de représentation héritées de l’art oriental, en particulier des icônes byzantines, si prisées jusqu’alors, cèdent la place à une peinture inventive, cherchant à suggérer un espace tridimensionnel, des corps en volumes et modelés par de subtils dégradés, des membres articulés, des gestes naturels et des émotions humaines. Il développe également une verve narrative que l’on pensait jusqu’à présent initiée par ses flamboyants successeurs, Giotto et Duccio.


Nos connaissances sur Cenni di Pepe, dit Cimabue, sont très minces, comme le rappelle le prologue de l’exposition : on ignore jusqu’à la signification de son surnom et seuls quelques documents d’archive permettent d’identifier l’artiste et de donner de rares repères dans son parcours. C’est Dante, dans un passage de La Divine ComĂ©die, qui forge le mythe au dĂ©but du XIVe siècle : en Ă©tablissant son importance, il est Ă  l’origine de la fascination que le nom de Cimabue exercera des MĂ©dicis jusqu’à aujourd’hui.


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